QUÉBEC, le 24 janvier 2014 (SCFP-Québec) – Une vaste coalition de syndicats québécois remporte une victoire importante pour le maintien de l’équité salariale au Québec. Dans un jugement rendu public ce vendredi, la Cour supérieure du Québec déclare inconstitutionnelle une partie de la réforme de 2009 sur le sujet. Cette réforme supprimait la rétroactivité des paiements de maintien d’équité salariale. Elle prévoyait également des exigences insuffisantes d’information des salariées concernées.

En procédant le lundi 20 janvier au second affichage portant sur les travaux de son comité d’équité salariale, la Ville de Montréal-Est marque une étape décisive vers le règlement définitif du dossier. 

En effet, cette initiative ouvre aux Cols blancs de Montréal-Est touchés par la Loi sur l’équité salariale la perspective de recevoir à court terme des ajustements monétaires qui corrigeront la discrimination salariale dont ils ont souffert parce qu’ils occupaient des emplois à prédominance féminine.

Ainsi, les personnes concernées qui occupaient le poste d’aide-bibliothécaire durant la période stipulée dans la Loi toucheront un ajustement salarial rétroactif de 7,19 %. Il en va de même pour les agents de bureau, qui auront droit à un correctif de 2,64 %, et les techniciennes paie et comptabilité ainsi que les techniciennes en ressources humaines, dont le versement rétroactif s’élèvera à 4,83 %.

Le 22 novembre, la Ville de Hampstead a procédé au deuxième affichage concernant les travaux du comité d’équité salariale, ce qui marque la fin du programme dans cette municipalité reconstituée. Résultat : 92 % des emplois à prédominance féminine feront l’objet de correctifs salariaux variant entre 0,75 % à 14,98 %. 

Ainsi, la catégorie d’emploi de technicien à la paie obtient un correctif de 3,15%, celles de préposé à l’accueil et aux recettes de 5,50 % et la catégorie de préposé à l’analyse budgétaire de 14,98%.

Par ailleurs, la Ville de Hampstead et le SFMM ont achevé de finaliser le dossier en réglant le grief en lien avec l’équité salariale déposé à la suite de la défusion de la Ville. En conséquence, les échelles salariales de certains emplois connaîtront des hausses de 0,53 % à 62,12 % auxquelles s’ajouteront les ajustements obtenus dans le cadre du programme d’équité salariale.

À quelques jours de la fin de leur mandat, le maire Laurent Blanchard et la présidente du comité exécutif Josée Duplessis ont conclu avec les représentants du SFMM (SCFP) une entente visant à compléter l’exercice d’équité salariale pour les salariés cols blancs de la Ville de Montréal.

« Ça fait plus d’une dizaine d’années qu’on travaille sur ce dossier. Nous sommes donc ravis pour les salariées et salariés qui attendaient de voir la fin de cette trop longue histoire. Cela a pris beaucoup de temps, mais finalement, nous avons eu raison. Des femmes lésées depuis longtemps touchent enfin le fruit de nos revendications pour la justice. C’est une excellente nouvelle pour l’équité salariale et pour toutes les femmes du Québec », indique Alain Fugère, le président du Syndicat des fonctionnaires municipaux de Montréal (SCFP 429).

Quelques jours avant la fin de son mandat à la mairie de Montréal, Laurent Blanchard conclut avec les représentants du Syndicat des fonctionnaires municipaux (SCFP-429) une entente afin de compléter l’exercice d’équité salariale pour les employés cols blancs. 

« Ça fait plus d’une dizaine d’années qu’on travaille sur ce dossier. Nous sommes donc ravis pour les travailleuses et travailleurs qui attendaient de voir la fin de cette trop longue histoire. Cela a pris beaucoup de temps, mais finalement nous avons eu raison [...] »

Le SFMM déplore que la Ville de Montréal ait rétabli au moins en partie dans son emploi Pierre Sigouin, le gestionnaire qu’elle a suspendu à la suite d’une enquête qui lui a attribué la responsabilité de l’instauration d’un climat de travail malsain au Service de sécurité incendie de Montréal (SIM). On se souviendra que cette enquête a été entreprise à la suite du suicide, en octobre 2012, de Stéphane Archambault, un Col blanc du SIM en fonction supérieure victime de harcèlement psychologique au travail.

À une très forte majorité, les Cols blancs membres du Syndicat des fonctionnaires municipaux de Montréal ont choisi de confier à l'Équipe Fugère le mandat de diriger l'organisation pour les quatre prochaines années. 

Bien que les résultats définitifs ne seront rendus disponibles qu'au milieu de l'après-midi du jeudi 3 octobre à la suite d’une série de vérifications, le décompte partiel des votes indique clairement que la tendance qui s'était profilée dès le début de la soirée de la veille n'a jamais fléchi.

Voici les résultats complets du scrutin général qui s'est tenu hier au Syndicat des fonctionnaires municipaux de Montréal (SCFP), tels que publiés le jeudi 3 octobre par la présidence d'élection.

Ainsi qu'il est possible de le constater, les candidates et candidats à l'exécutif de l'Équipe Fugère, dirigée par le président sortant Alain Fugère, ont toutes et tous remporté de claires majorités.

Lors de l'assemblée générale du 24 septembre, on a pu connaître l'identité des personnes élues sans opposant au titre de directeur syndical ainsi que celle des candidates et candidats qui se disputeront les postes au Comité exécutif et au Conseil de direction le mercredi 2 octobre prochain. 

Voici un tableau complet où sont énumérés les noms des personnes qui brigueront les suffrages ainsi que ceux des directrices et directeurs syndicaux qui ont été proclamés élus :

Montréal (SCFP-Québec) – À sa séance mardi, le Conseil des ministres du gouvernement Marois a procédé à la nomination de Lise Simard du SCFP à la Commission de l’équité salariale. À partir du 4 février, Lise Simard sera l’une des deux commissaires qui composent, avec la présidente, le forum décisionnel qui statue sur les plaintes déposées à la Commission.