Gel d’embauche à la Ville de Montréal
Chères et chers membres,
On nous a informés hier qu’un gel d’embauche externe, sans affecter les mouvements internes, touchera les cadres, les professionnels et les cols blancs. Pour le 429, c’est devenu une sorte de cadeau de Noël annuel dont nous nous passerions volontiers, mais auquel nous nous sommes malheureusement habitués.
Notre présidente a déjà rencontré le président du comité exécutif, et le message a été transmis sans ambiguïté : les cols blancs sont les moins bien payés parmi les groupes de travailleuses et travailleurs à temps plein, et ils sont aussi les premiers à être touchés lors des vagues d’abolitions. C’est assez. Nous avons subi et c’est terminé.
Lors de la dernière vague, sur 200 postes abolis, 125 étaient des postes de cols blancs. Cette situation est intenable.
Nous respectons la volonté de la Ville de rééquilibrer les ressources humaines dans les arrondissements afin d’assurer un meilleur service de proximité. Cependant, nous rappelons qu’une répartition équitable des ressources ne signifie pas l’abolition de postes. Si la Ville coupe encore, ce seront les services aux citoyennes et citoyens déjà fragilisés qui en subiront les conséquences, en contradiction avec les engagements du parti durant la campagne électorale.
En dix ans, les effectifs des cols blancs de la Ville de Montréal ont évolué d’à peine 5%, soit 300 années-personnes sur 6000.
Il est donc clair que notre accréditation n’a rien à voir avec l’explosion des budgets de la Ville au cours de la dernière décennie ni avec le déficit annoncé pour 2026.
L’équipe du 429




